La simplicité d’un clic, la joie d’une bonne affaire, le plaisir de donner une seconde vie aux vêtements. Voilà ce que des millions de personnes expérimentent quotidiennement sur Vinted, l’application lituanienne devenue la coqueluche des fashionistas responsables. Mais connaissez-vous vraiment les coulisses de cette success story ? De ses débuts modestes à sa valorisation phénoménale, plongez avec nous dans l’histoire extraordinaire de cette licorne européenne.

De Vilnius à la conquête du monde

Tout commence en 2008 à Vilnius, la capitale lituanienne. Milda Mitkute, une jeune entrepreneure, vient d’emménager dans un nouvel appartement. En faisant ses cartons, elle réalise qu’elle possède une quantité astronomique de vêtements dont elle ne se sert plus. L’idée germe alors : et si on pouvait facilement vendre ou échanger ses fripes en ligne, comme sur un grand vide-dressing virtuel ?

Avec son associé Justas Janauskas, ils lancent dans la foulée le site Mano Drabuziai, « Mes vêtements » en lituanien. Le concept séduit rapidement la jeunesse locale, avide de bonnes affaires et d’originalité vestimentaire. Fort de ce premier succès, le duo décide de voir plus grand et d’exporter son modèle.

Vinted : un nom, une ambition

En 2012, Mano Drabuziai devient Vinted. Un nom court, facile à prononcer dans toutes les langues, et qui évoque le « vintage » et les fripes de qualité. L’application débarque d’abord en Allemagne, puis dans d’autres pays européens comme la France ou la Pologne. Le succès est au rendez-vous : des milliers de fashionistas adhèrent à cette nouvelle façon de consommer la mode, plus économique et écologique.

Nous voulions créer une communauté mondiale où chacun puisse donner une seconde vie à ses vêtements.

Milda Mitkute, cofondatrice de Vinted

La recette du succès

Comment expliquer un tel engouement ? D’abord, Vinted offre une expérience utilisateur ultra-simple et agréable. Quelques clics suffisent pour mettre un article en vente, régler l’achat par carte bancaire et recevoir son colis. Contrairement à d’autres sites de vente d’occasion, Vinted ne prend pas de commission sur les transactions. De quoi encourager les petits prix et les bonnes affaires !

Autre point fort : l’esprit communautaire. Les Vinties, comme se surnomment les utilisateurs, échangent des conseils mode, notent les vendeurs, et se sentent appartenir à un mouvement commun : celui d’une mode plus responsable et circulaire. La plateforme veille d’ailleurs au respect de ses valeurs : les mauvais comportements sont bannis pour préserver les fameuses « good vibes » si chères aux millennials.

Vintage mais en vogue

Surfant sur la tendance grandissante du seconde main, Vinted ne s’est pas contenté de prospérer, il a carrément explosé pendant la pandémie. Confinés mais toujours fashion addicts, les internautes se sont rués sur l’app pour chiner depuis leur canapé. Résultat : le volume des transactions a bondi de 17% en 2020, et le nombre d’articles en ligne s’est envolé. Top, jupe, sac à main… On compte désormais plus de 1,3 milliard d’articles à la vente, du jamais vu pour une friperie !

Des articles parfois insolites d’ailleurs… Les Vinties ont l’art de dénicher des pépites vintage, que ce soit un perfecto en cuir des années 60 ou un t-shirt kitsch à l’effigie d’un groupe de rock. Certains sous-vêtements de grands-mères côtoient même des robes de créateurs ! C’est toute la magie de Vinted : on ne sait jamais sur quel trésor on va tomber.

Et demain ?

Aujourd’hui valorisé à la modique somme de 5 milliards de dollars, Vinted est devenu la licorne lituanienne la plus prisée des investisseurs. Présent dans 16 pays et particulièrement performant en France, en Allemagne et aux États-Unis, le phénomène ne compte pas s’arrêter là. La plateforme multiplie les fonctionnalités pour enrichir l’expérience utilisateur, comme les Vinted Stories qui permettent aux vendeurs de mettre en scène leurs articles.

De nouvelles catégories de produits pourraient aussi faire leur apparition, comme le seconde main pour enfants ou pour la maison. Car après avoir révolutionné nos dressings, Vinted ambitionne de nous convertir définitivement aux joies de la consommation circulaire. Un pari déjà bien engagé quand on sait que 1 Européen sur 3 achète d’occasion en ligne. Vinted a encore de beaux jours devant lui !

Vous aussi, vous êtes accro à Vinted ? Racontez-nous vos plus belles trouvailles en commentaires !

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Steven Soarez
Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.