Saviez-vous qu’une popstar peut devenir une pionnière de la technologie ? Kesha, connue pour ses tubes comme TiK ToK, ne se contente plus des scènes mondiales. Aujourd’hui, elle endosse le rôle de CEO avec Smash, une plateforme révolutionnaire qui redonne le pouvoir aux créateurs musicaux. Inspirée par ses propres combats contre des contrats abusifs, elle veut transformer l’industrie musicale en un espace équitable et collaboratif. Prêt à découvrir comment une artiste peut bouleverser le monde des startups ?
De la Scène à la Silicon Valley : Le Parcours de Kesha
Kesha n’est pas seulement l’interprète de chansons pop entraînantes. Derrière son image de star excentrique se cache une femme d’une résilience hors norme. En 2014, elle engage une bataille juridique contre son producteur, accusé d’abus, pour reprendre le contrôle de sa musique. Ce combat, qui a duré près d’une décennie, a marqué un tournant dans sa carrière et dans sa vision du monde musical.
Son expérience personnelle, marquée par des contrats prédateurs signés à l’âge de 18 ans, a forgé sa détermination. Aujourd’hui, avec Smash, elle veut offrir aux artistes une alternative aux pratiques oppressantes de l’industrie. Cette plateforme, encore en développement, ambitionne de devenir un outil incontournable pour les musiciens indépendants.
Je veux m’assurer que ce qui m’est arrivé n’arrive plus jamais à personne.
Kesha, à propos de sa motivation pour créer Smash
Smash : Une Révolution pour les Musiciens
Imaginez une plateforme où les musiciens peuvent se connecter, collaborer et créer sans craindre de perdre leurs droits. C’est la promesse de Smash. Décrite comme un LinkedIn pour créateurs musicaux, cette application propose un espace où les artistes peuvent non seulement trouver des collaborateurs, mais aussi établir des contrats transparents et équitables.
Contrairement aux plateformes traditionnelles, Smash met l’accent sur la protection des droits des artistes. Les contrats générés automatiquement par l’application permettent aux créateurs de définir leurs propres termes : licence à prix fixe, partage de royalties, ou autres arrangements. Cette approche élimine les intermédiaires oppressants et donne aux musiciens le contrôle total de leur travail.
Pour tester ses fonctionnalités, Smash a organisé un concours de remix du titre Boy Crazy de Kesha. Les cinq gagnants ont vu leurs créations publiées via Kesha Records, avec une rémunération standard de l’industrie. Ce projet pilote illustre l’engagement de la plateforme à valoriser le talent et à soutenir les artistes émergents.
Une Équipe de Visionnaires
Pour concrétiser cette vision ambitieuse, Kesha s’est entourée d’experts de la technologie. Son frère, Lagan Sebert, co-fondateur de Smash, partage sa passion pour une industrie plus juste. Mais c’est l’arrivée d’Alan Cannistraro, ancien d’Apple et créateur d’applications iOS emblématiques comme iBooks et iTunes, qui donne à Smash une crédibilité technologique.
Cannistraro, fervent défenseur des droits des artistes, apporte une expertise précieuse. Son expérience chez Apple, où il a travaillé sur des outils pour créatifs comme Final Cut, fait de lui un atout majeur. Avec le soutien de Lars Rasmussen, co-fondateur de Google Maps et investisseur précoce dans Canva, Smash bénéficie d’un réseau solide et d’une vision technologique audacieuse.
Smash est une plateforme communautaire pour les créateurs musicaux, un lieu pour se connecter, créer et engager, tout en conservant ses droits.
Kesha, lors du festival Panathēnea
Pourquoi Smash Change la Donne
L’industrie musicale est souvent critiquée pour ses pratiques opaques. Les jeunes artistes, en quête de visibilité, signent parfois des contrats qui les privent de leurs droits à long terme. Smash s’attaque directement à ce problème en offrant une alternative transparente et centrée sur les créateurs.
Voici les principaux atouts de la plateforme :
- Collaboration simplifiée : Connectez-vous avec des musiciens, producteurs et ingénieurs du son en un clic.
- Contrats équitables : Définissez vos propres termes sans intermédiaires abusifs.
- Protection des droits : Conservez la propriété intellectuelle de vos créations.
- Communauté inclusive : Un espace pour les artistes émergents comme pour les professionnels établis.
Avec plus de 75 millions de créateurs musicaux dans le monde en 2023, selon MIDiA Research, et une croissance prévue à 198 millions d’ici 2030, Smash arrive à un moment clé. La plateforme répond à un besoin urgent de solutions adaptées à l’économie des créateurs.
Un Modèle Économique Innovant
Comment Smash compte-t-il se financer ? En prenant une petite commission sur les paiements effectués via la plateforme. Ce modèle, similaire à celui de Fiverr, permet de soutenir le développement de l’application tout en restant accessible aux artistes. Contrairement aux labels traditionnels, Smash ne revendique aucun droit sur les œuvres créées.
Ce choix reflète l’engagement de Kesha à créer un écosystème où les créateurs prospèrent sans sacrifier leur liberté. En intégrant des outils comme des contrats intelligents pour répartir automatiquement les royalties, Smash pourrait également explorer des innovations comme les NFTs pour des sorties exclusives.
Les Défis à Venir
Lancer une startup n’est pas une mince affaire, même pour une star mondiale. Smash est encore en phase de financement initial, sans date de lancement officielle. La concurrence dans le secteur des plateformes musicales est féroce, avec des géants comme SoundCloud ou Bandcamp déjà bien établis.
Pour réussir, Smash devra se démarquer par son engagement envers les droits des artistes et une expérience utilisateur irréprochable. La notoriété de Kesha et son histoire personnelle pourraient être un atout pour attirer une communauté fidèle dès le lancement.
Aspect | Smash | Plateformes Traditionnelles |
Droits des artistes | Conservés par les créateurs | Souvent cédés aux labels |
Modèle économique | Commission sur transactions | Pourcentage élevé sur royalties |
Collaboration | Plateforme communautaire | Intermédiaires nécessaires |
L’Impact Culturel de Smash
Au-delà de la technologie, Smash incarne un mouvement culturel. Kesha, en passant de popstar à entrepreneure, redéfinit ce que signifie être un artiste au XXIe siècle. Elle ne se contente pas de créer de la musique ; elle construit un écosystème où les créateurs peuvent s’épanouir sans crainte d’exploitation.
Son histoire personnelle résonne avec des millions d’artistes qui luttent pour faire entendre leur voix. En lançant Smash, Kesha envoie un message clair : l’industrie musicale doit évoluer, et les artistes doivent être au cœur de cette transformation.
Avec Smash, nous donnons aux créateurs les clés pour accéder à un club de professionnels sans renoncer à leurs droits.
Lagan Sebert, co-fondateur de Smash
Kesha, une Icône Multidimensionnelle
Kesha n’a jamais été une artiste ordinaire. De ses débuts avec des tubes provocateurs à son combat pour la liberté artistique, elle a toujours défié les attentes. Son passage dans la tech, avec Smash, est une extension logique de sa carrière : une quête pour redonner du pouvoir aux créateurs.
En parallèle, elle continue de produire de la musique sous son propre label, Kesha Records. Son dernier album, sorti symboliquement le 4 juillet, marque sa renaissance en tant qu’artiste indépendante. Smash, quant à lui, pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle ère pour l’industrie musicale.
Et Ensuite ?
Smash est encore à ses débuts, mais son potentiel est immense. Avec plus de 50 000 créateurs inscrits sur la liste d’attente en seulement 72 heures, selon des sources spécialisées, la plateforme suscite déjà un vif intérêt, notamment auprès des générations Z et Millennial.
Si Kesha parvient à concrétiser sa vision, Smash pourrait redéfinir les règles du jeu dans l’industrie musicale. En attendant son lancement, prévu pour fin 2025, les artistes du monde entier gardent un œil attentif sur cette initiative audacieuse.
Kesha a prouvé qu’elle pouvait transformer ses luttes en opportunités. Avec Smash, elle ne se contente pas de réécrire son histoire : elle offre aux autres la chance de réécrire la leur. Une chose est sûre : dans le monde de la musique comme dans celui des startups, Kesha ne fait jamais les choses à moitié.