Dans un contexte où la réglementation européenne impose de plus en plus de transparence et de traçabilité aux entreprises, notamment avec l’arrivée du Digital Product Passport en 2026, la startup française Keyban apporte une solution innovante en intégrant les technologies blockchain et web3 au cœur des applications métier. Zoom sur cette jeune pousse prometteuse qui ambitionne de révolutionner la relation client.

Keyban, le chaînon manquant entre web3 et applications traditionnelles

Fondée en avril dernier par trois associés experts en blockchain et en commerce, Keyban développe une architecture logicielle permettant de créer facilement des doubles numériques sécurisés et uniques de produits physiques. Grâce à cette technologie reposant sur des protocoles open source, les entreprises peuvent ainsi améliorer significativement la traçabilité et le suivi de leurs articles tout au long de leur cycle de vie.

Mais l’ambition de Keyban ne s’arrête pas là. La startup entend bien faire de ces « jumeaux numériques » de véritables leviers de fidélisation client et de création de valeur ajoutée autour des produits.

De nouveaux services grâce au Digital Product Passport

Avec le Digital Product Passport qui sera progressivement déployé en Europe d’ici 2026, chaque article devra être accompagné d’informations détaillées accessibles via un identifiant unique. Une obligation qui représente certes une contrainte pour les entreprises, mais aussi une formidable opportunité selon Kei Brousmiche, co-fondateur de Keyban :

Le Digital Product Passport permet de concevoir de nouvelles lignes de services — et donc de revenus — autour de la vie d’un produit : réparabilité, circularité, recyclage, location, entretien, etc.

Kei Brousmiche, co-fondateur de Keyban

En tokenisant chaque article grâce à la blockchain, la solution de Keyban offre un socle technologique idéal pour animer cette « vie numérique » des produits et enrichir ainsi considérablement la relation avec les consommateurs. De quoi inventer de nouveaux modèles économiques à l’ère du web3.

Une approche agnostique de la blockchain

Si d’autres acteurs se positionnent sur ce créneau porteur du Digital Product Passport, à l’image des Américains de SmartDPP ou des Allemands de Retraced, Keyban se distingue par une approche originale :

  • Son architecture est agnostique et compatible avec les principales blockchains du marché
  • Sa brique logicielle s’intègre aux systèmes existants sans les remplacer
  • Son modèle économique basé sur le SaaS est adapté aux besoins de déploiement rapide des entreprises

Keyban mise ainsi sur la flexibilité et l’interopérabilité pour séduire les marques et les distributeurs, en particulier dans des secteurs comme la mode et l’électronique grand public qui sont directement concernés par le Digital Product Passport.

Des premiers clients convaincus et un développement à l’international

Quelques mois seulement après sa création, la jeune pousse affiche déjà plusieurs références clients. Un succès commercial qui s’explique par la pertinence de son positionnement selon Charles Kremer, co-fondateur :

Les cas d’usage que nous adressons sont très concrets et apportent une vraie valeur ajoutée à nos clients. C’est ce qui nous a convaincus de nous lancer !

Charles Kremer, co-fondateur de Keyban

Forte de ces premiers projets, Keyban compte bien accélérer son développement dans les prochains mois, en France mais aussi à l’international. L’objectif est clair : devenir la plateforme de référence pour connecter les entreprises traditionnelles à l’économie du web3 et de la blockchain.

Avec son approche pragmatique et son architecture technologique à la pointe, la startup a assurément de solides atouts pour réussir son pari. Et transformer durablement la relation entre marques et consommateurs à l’heure de la transition numérique.

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Steven Soarez
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