3. La concurrence (Waymo, Cruise, Tesla, Baidu, WeRide…) va-t-elle profiter de cette séquence pour renforcer son image de sécurité ?
4. Les villes concernées (San Francisco et Las Vegas) maintiendront-elles leur niveau de coopération actuel ?
Les réponses à ces questions détermineront probablement si 2026 sera l’année de l’accélération commerciale ou celle d’un nouvel hiver pour la robotique autonome de niveau 4.
Conclusion : l’apprentissage permanent comme seule certitude
Le dernier rappel logiciel de Zoox nous rappelle une vérité fondamentale : la route vers la mobilité autonome totalement sans chauffeur est encore longue et semée d’embûches. Chaque incident, même mineur, représente une opportunité d’amélioration précieuse.
Si Zoox parvient à transformer ces expériences en un avantage compétitif durable, tout en maintenant la confiance des régulateurs et du public, elle pourrait bien s’imposer comme l’un des leaders incontestés de cette révolution en marche. Dans le cas contraire, ces rappels successifs pourraient être perçus comme les symptômes d’une technologie qui n’est pas encore prête pour le grand public.
Une chose est sûre : les rues de San Francisco et de Las Vegas continueront d’être le laboratoire grandeur nature le plus fascinant et le plus exigeant au monde pour tester les limites de l’intelligence artificielle appliquée à l’automobile.
Et vous, pensez-vous que nous verrons des flottes de robotaxis réellement autonomes et rentables avant 2030 ? L’avenir nous le dira… probablement plus vite qu’on ne l’imagine.
1. Les régulateurs vont-ils durcir leur position face à ces incidents répétés ?
2. Amazon va-t-il continuer à investir massivement dans Zoox malgré ces ajustements réguliers ?
3. La concurrence (Waymo, Cruise, Tesla, Baidu, WeRide…) va-t-elle profiter de cette séquence pour renforcer son image de sécurité ?
4. Les villes concernées (San Francisco et Las Vegas) maintiendront-elles leur niveau de coopération actuel ?
Les réponses à ces questions détermineront probablement si 2026 sera l’année de l’accélération commerciale ou celle d’un nouvel hiver pour la robotique autonome de niveau 4.
Conclusion : l’apprentissage permanent comme seule certitude
Le dernier rappel logiciel de Zoox nous rappelle une vérité fondamentale : la route vers la mobilité autonome totalement sans chauffeur est encore longue et semée d’embûches. Chaque incident, même mineur, représente une opportunité d’amélioration précieuse.
Si Zoox parvient à transformer ces expériences en un avantage compétitif durable, tout en maintenant la confiance des régulateurs et du public, elle pourrait bien s’imposer comme l’un des leaders incontestés de cette révolution en marche. Dans le cas contraire, ces rappels successifs pourraient être perçus comme les symptômes d’une technologie qui n’est pas encore prête pour le grand public.
Une chose est sûre : les rues de San Francisco et de Las Vegas continueront d’être le laboratoire grandeur nature le plus fascinant et le plus exigeant au monde pour tester les limites de l’intelligence artificielle appliquée à l’automobile.
Et vous, pensez-vous que nous verrons des flottes de robotaxis réellement autonomes et rentables avant 2030 ? L’avenir nous le dira… probablement plus vite qu’on ne l’imagine.
1. Les régulateurs vont-ils durcir leur position face à ces incidents répétés ?
2. Amazon va-t-il continuer à investir massivement dans Zoox malgré ces ajustements réguliers ?
3. La concurrence (Waymo, Cruise, Tesla, Baidu, WeRide…) va-t-elle profiter de cette séquence pour renforcer son image de sécurité ?
4. Les villes concernées (San Francisco et Las Vegas) maintiendront-elles leur niveau de coopération actuel ?
Les réponses à ces questions détermineront probablement si 2026 sera l’année de l’accélération commerciale ou celle d’un nouvel hiver pour la robotique autonome de niveau 4.
Conclusion : l’apprentissage permanent comme seule certitude
Le dernier rappel logiciel de Zoox nous rappelle une vérité fondamentale : la route vers la mobilité autonome totalement sans chauffeur est encore longue et semée d’embûches. Chaque incident, même mineur, représente une opportunité d’amélioration précieuse.
Si Zoox parvient à transformer ces expériences en un avantage compétitif durable, tout en maintenant la confiance des régulateurs et du public, elle pourrait bien s’imposer comme l’un des leaders incontestés de cette révolution en marche. Dans le cas contraire, ces rappels successifs pourraient être perçus comme les symptômes d’une technologie qui n’est pas encore prête pour le grand public.
Une chose est sûre : les rues de San Francisco et de Las Vegas continueront d’être le laboratoire grandeur nature le plus fascinant et le plus exigeant au monde pour tester les limites de l’intelligence artificielle appliquée à l’automobile.
Et vous, pensez-vous que nous verrons des flottes de robotaxis réellement autonomes et rentables avant 2030 ? L’avenir nous le dira… probablement plus vite qu’on ne l’imagine.
Imaginez-vous au volant d’une voiture qui, soudainement, décide de franchir la ligne centrale juste avant un carrefour très fréquenté. Pas de panique, personne ne conduit… ou presque. C’est exactement ce qui est arrivé à plusieurs reprises aux robotaxis de Zoox, cette ambitieuse filiale d’Amazon qui promet de révolutionner la mobilité urbaine sans chauffeur. Le 23 décembre 2025, l’entreprise a annoncé un rappel logiciel volontaire qui concerne pas moins de 332 véhicules.
Ce n’est pas la première fois que Zoox fait face à ce genre de situation, mais cet épisode est particulièrement intéressant car il met en lumière une tension fascinante : celle qui existe entre le comportement « humain » naturel des véhicules autonomes et les exigences extrêmement strictes de sécurité que l’on attend d’une machine.
Quand la perfection robotique rencontre la réalité chaotique des rues
Zoox n’est pas une startup comme les autres. Fondée en 2014 avec l’ambition de créer un véhicule autonome de A à Z (sans volant ni pédales), l’entreprise a été rachetée par Amazon en 2020 pour la bagatelle de 1,2 milliard de dollars. Depuis, elle développe un service de robotaxi dans des zones précisément délimitées de Las Vegas et de San Francisco.
Mais même avec des milliards dans le dos et des années de développement, la route reste un environnement incroyablement complexe. Et c’est précisément cette complexité que le dernier rappel logiciel vient rappeler de manière très concrète.
Les comportements qui ont déclenché l’alerte
Le problème principal ? Des franchissements partiels ou complets de la ligne centrale (double ligne jaune) lors de manœuvres près des intersections. Dans certains cas, les véhicules se sont également arrêtés dans des passages piétons pour éviter de bloquer une intersection.
Ces comportements, bien qu’ils puissent sembler familiers à tout conducteur humain expérimenté, ne correspondent pas aux standards extrêmement rigoureux que Zoox s’est fixés pour ses véhicules sans chauffeur. L’entreprise a donc pris la décision, rare dans l’industrie, de déclarer un rappel logiciel volontaire auprès de la NHTSA (l’agence américaine de sécurité routière).
« Nous avons identifié des manœuvres qui, bien que courantes chez les conducteurs humains, ne respectaient pas nos standards de sécurité. »
Porte-parole de Zoox
Cette phrase résume parfaitement le dilemme actuel de l’industrie : jusqu’où doit-on imiter le comportement humain, et à quel moment doit-on devenir plus prudent que n’importe quel conducteur ?
Chronologie d’un incident qui a pris de l’ampleur
L’histoire commence le 26 août 2025. Un véhicule Zoox effectue un virage à droite particulièrement large. Il franchit partiellement la ligne opposée et s’immobilise brièvement devant la voie d’en face. Personne n’est blessé, aucune collision, mais l’incident est enregistré par les systèmes de bord.
Les ingénieurs de Zoox lancent alors une analyse approfondie des données collectées par la flotte entière. Résultat : entre le 26 août et le 5 décembre 2025, ils identifient 62 occurrences similaires de franchissement de ligne près des intersections.
- 26 août : premier incident documenté de virage large
- Septembre à novembre : accumulation progressive d’événements similaires
- 7 novembre : premier correctif logiciel déployé
- Début décembre : second correctif plus complet
- 23 décembre : déclaration officielle du rappel volontaire
Ce calendrier montre une réactivité relativement rapide de l’entreprise, même si le processus complet aura finalement pris presque quatre mois.
Les autres rappels Zoox en 2025 : un pattern qui se dessine ?
Ce n’est pas la première fois que Zoox doit procéder à des mises à jour correctives importantes. L’année 2025 aura été particulièrement chargée pour l’équipe en charge de la sécurité :
- Mars 2025 : rappel pour corriger des freinages d’urgence intempestifs. Ce rappel faisait suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire par la NHTSA après deux collisions impliquant des motards percutant l’arrière de véhicules Zoox.
- Mai 2025 : deux rappels distincts concernant la prédiction des trajectoires des autres usagers de la route.
- Décembre 2025 : le rappel actuel sur les franchissements de ligne et blocages de passages piétons.
Cette accumulation d’interventions soulève une question légitime : la technologie est-elle réellement prête pour une commercialisation à grande échelle ? Ou sommes-nous encore dans une phase d’apprentissage accéléré où chaque kilomètre parcouru permet d’améliorer significativement le système ?
Ce que nous apprend ce rappel sur la maturité des systèmes autonomes
Les incidents rapportés par Zoox sont particulièrement intéressants car ils ne concernent pas des situations extrêmes ou rares. Au contraire, il s’agit de situations banales de la vie urbaine : tourner à droite dans une intersection encombrée, gérer un feu rouge long, éviter de bloquer la circulation.
Ces cas révèlent plusieurs défis techniques majeurs auxquels sont confrontés tous les acteurs du secteur :
- La modélisation fine du comportement social attendu des autres usagers
- L’équilibre entre fluidité du trafic et respect strict des règles
- La gestion des situations ambiguës où plusieurs choix sont acceptables
- La priorisation des règles de sécurité dans des contextes à faible risque apparent
Chaque entreprise résout ces problèmes à sa manière. Certains préfèrent une approche ultra-conservatrice (Waymo en tête), d’autres tentent de reproduire au plus près les comportements humains (comme Cruise avant son accident majeur de 2023).
La transparence de Zoox : un choix stratégique payant ?
Ce qui frappe dans cette affaire, c’est la transparence affichée par Zoox. L’entreprise n’a pas attendu qu’un incident grave ne se produise pour agir. Elle a déclaré un rappel volontaire alors même que :
- Aucune collision n’avait été causée par ces comportements
- Les incidents étaient relativement peu fréquents (62 cas sur plusieurs mois)
- Les mises à jour correctives avaient déjà été déployées
Cette approche contraste avec d’autres acteurs qui ont parfois tenté de minimiser ou de masquer des problèmes avant qu’ils ne deviennent publics. Cette transparence pourrait s’avérer être un avantage stratégique à long terme, notamment dans les relations avec les régulateurs et l’opinion publique.
« La transparence et la sécurité sont au cœur de notre approche. Nous voulons être ouverts avec le public et les régulateurs sur la manière dont nous améliorons constamment notre technologie. »
Communiqué officiel de Zoox
Perspectives 2026-2027 : vers une accélération ou un ralentissement ?
Alors que l’industrie des véhicules autonomes traverse une période charnière, ce dernier rappel Zoox soulève plusieurs questions pour les 18 prochains mois :
1. Les régulateurs vont-ils durcir leur position face à ces incidents répétés ?
2. Amazon va-t-il continuer à investir massivement dans Zoox malgré ces ajustements réguliers ?
3. La concurrence (Waymo, Cruise, Tesla, Baidu, WeRide…) va-t-elle profiter de cette séquence pour renforcer son image de sécurité ?
4. Les villes concernées (San Francisco et Las Vegas) maintiendront-elles leur niveau de coopération actuel ?
Les réponses à ces questions détermineront probablement si 2026 sera l’année de l’accélération commerciale ou celle d’un nouvel hiver pour la robotique autonome de niveau 4.
Conclusion : l’apprentissage permanent comme seule certitude
Le dernier rappel logiciel de Zoox nous rappelle une vérité fondamentale : la route vers la mobilité autonome totalement sans chauffeur est encore longue et semée d’embûches. Chaque incident, même mineur, représente une opportunité d’amélioration précieuse.
Si Zoox parvient à transformer ces expériences en un avantage compétitif durable, tout en maintenant la confiance des régulateurs et du public, elle pourrait bien s’imposer comme l’un des leaders incontestés de cette révolution en marche. Dans le cas contraire, ces rappels successifs pourraient être perçus comme les symptômes d’une technologie qui n’est pas encore prête pour le grand public.
Une chose est sûre : les rues de San Francisco et de Las Vegas continueront d’être le laboratoire grandeur nature le plus fascinant et le plus exigeant au monde pour tester les limites de l’intelligence artificielle appliquée à l’automobile.
Et vous, pensez-vous que nous verrons des flottes de robotaxis réellement autonomes et rentables avant 2030 ? L’avenir nous le dira… probablement plus vite qu’on ne l’imagine.