Imaginez : vous lancez votre ordinateur le matin, vous lui dites « traite toutes les factures du mois et remplis le tableau Excel », et vous partez prendre votre café. Dix minutes plus tard, tout est fait. Sans erreur. Sans vous. C’est exactement la promesse que porte Simular, une startup qui vient de frapper très fort en levant 21,5 millions de dollars.
Simular veut faire de votre PC un véritable employé autonome
Contrairement à la plupart des agents IA actuels qui se contentent de naviguer dans un navigateur, Simular va plus loin. Beaucoup plus loin. Son agent est capable de prendre le contrôle complet de votre Mac ou (bientôt) de votre PC Windows : déplacer la souris, cliquer, saisir du texte, ouvrir des applications, copier-coller… exactement comme un humain.
Cette approche « full desktop » change tout. Là où un agent comme ceux d’OpenAI ou d’Anthropic reste cantonné au web, Simular peut interagir avec n’importe quel logiciel installé sur votre machine : votre CRM maison, votre outil comptable des années 2000, votre suite Adobe… Rien ne lui résiste.
Une levée de fonds qui parle d’elle-même
Décembre 2025 : Simular annonce une Série A de 21,5 millions de dollars menée par Felicis, avec un invité de marque : NVentures, le fonds de Nvidia. South Park Commons (investisseur seed), Basis Set Ventures, Samsung NEXT ou encore l’ange Lenny Rachitsky complètent le tour de table.
Au total, la jeune pousse a désormais récolté environ 27 millions de dollars. Un montant impressionnant pour une entreprise qui sort tout juste de bêta et qui n’a, pour l’instant, qu’une version Mac publique.
« Nous pouvons littéralement déplacer la souris à l’écran et cliquer. C’est beaucoup plus puissant pour reproduire n’importe quelle activité humaine dans le monde numérique. »
Ang Li, CEO et co-fondateur de Simular
DeepMind dans l’ADN
Derrière Simular, on trouve Ang Li et Jiachen Yang, deux anciens de Google DeepMind. Ang Li est spécialiste de l’apprentissage continu, Jiachen Yang expert en reinforcement learning. Leur passé n’est pas qu’académique : ils ont travaillé sur des projets concrets chez Google, y compris Waymo, la filiale voiture autonome.
Cette culture « produit » plutôt que pure recherche change la donne. Là où certaines startups agents construisent des prototypes impressionnants mais fragiles, Simular pense dès le départ scalabilité et fiabilité.
Le cauchemar des hallucinations… et la solution neuro-symbolique
Tous les acteurs de l’agentique se cognent au même mur : les grands modèles de langage hallucinent. Quand une tâche demande des milliers d’étapes (par exemple remplir 500 lignes Excel à partir de PDF), une seule erreur suffit à tout ruiner. Et plus il y a d’étapes, plus le risque monte.
Simular apporte une réponse originale : une architecture neuro-symbolique. En clair :
- L’IA explore librement et créativement jusqu’à réussir la tâche (vous êtes dans la boucle pour corriger).
- Dès que le processus fonctionne, l’agent génère du code déterministe qui fige la séquence gagnante.
- Les fois suivantes, plus de créativité hasardeuse : le code s’exécute à 100 % de réussite.
Cette approche hybride garde le meilleur des deux mondes : la souplesse des LLM pour découvrir des solutions, et la fiabilité du code traditionnel une fois la bonne méthode trouvée.
« Une fois que vous avez le code, vous pouvez l’inspecter, l’auditer, comprendre exactement ce qui se passe. Vous le possédez. »
Ang Li
Microsoft ouvre grand la porte Windows
Simular fait partie des cinq startups sélectionnées (sur des centaines de candidates) pour le programme Windows 365 for Agents lancé par Microsoft en novembre 2025. Les autres heureux élus : Manus AI, Fellou, Genspark et TinyFish.
Cela signifie un partenariat étroit avec les équipes Windows. Accès privilégié aux API, co-développement, visibilité… Simular aura un boulevard pour sa version Windows, attendue en 2026 et qui pourrait, selon Ang Li, dépasser très vite la version Mac en nombre d’utilisateurs.
Des cas d’usage déjà concrets
Plusieurs signaux forts :
- Équipe technique d’exception issue de DeepMind avec expérience produit réelle.
- Partenariat stratégique avec Microsoft qui ouvre le marché Windows (90 % des pros).
- Technologie neuro-symbolique brevetable qui résout le principal frein des agents (fiabilité).
- Marché des RPA (Robotic Process Automation) estimé à 25 milliards de dollars d’ici 2030, que les agents IA vont cannibaliser.
- Investisseurs de premier plan (Felicis + Nvidia) qui valident la vision.
Simular ne construit pas un énième assistant conversationnel. Il construit le premier véritable employé numérique universel.
Ce que ça change pour vous demain
Dans un an ou deux, il sera peut-être normal de dire à son ordinateur :
- « Prépare la présentation client avec les dernières données Salesforce »
- « Réponds à tous les mails reçus hier avec le ton habituel »
- « Vérifie que toutes les factures sont bien payées et alerte-moi si anomalie »
Et de le voir faire. Vraiment faire. Sans plugin, sans API, sans formation compliquée. Juste en lui parlant et en le guidant les premières fois.
Simular n’est encore qu’au début. Mais quand on regarde l’équipe, les investisseurs, la technologie et surtout la vision… on se dit que quelque chose de très gros est en train de naître.
Le futur où votre ordinateur travaille plus que vous n’est plus de la science-fiction. Il a un nom : Simular.
Même si le produit reste jeune, les premiers clients existent :
- Un concessionnaire automobile qui automatise la recherche de numéros VIN.
- Des associations propriétaires qui extraient automatiquement les données de contrats PDF.
- Des équipes marketing qui génèrent du contenu en masse.
- Des commerciaux qui remplissent leur CRM sans lever le petit doigt.
Le projet open source (pour l’instant Mac uniquement) a déjà donné naissance à des centaines d’automatisations partagées par la communauté.
Pourquoi Simular peut devenir énorme
Plusieurs signaux forts :
- Équipe technique d’exception issue de DeepMind avec expérience produit réelle.
- Partenariat stratégique avec Microsoft qui ouvre le marché Windows (90 % des pros).
- Technologie neuro-symbolique brevetable qui résout le principal frein des agents (fiabilité).
- Marché des RPA (Robotic Process Automation) estimé à 25 milliards de dollars d’ici 2030, que les agents IA vont cannibaliser.
- Investisseurs de premier plan (Felicis + Nvidia) qui valident la vision.
Simular ne construit pas un énième assistant conversationnel. Il construit le premier véritable employé numérique universel.
Ce que ça change pour vous demain
Dans un an ou deux, il sera peut-être normal de dire à son ordinateur :
- « Prépare la présentation client avec les dernières données Salesforce »
- « Réponds à tous les mails reçus hier avec le ton habituel »
- « Vérifie que toutes les factures sont bien payées et alerte-moi si anomalie »
Et de le voir faire. Vraiment faire. Sans plugin, sans API, sans formation compliquée. Juste en lui parlant et en le guidant les premières fois.
Simular n’est encore qu’au début. Mais quand on regarde l’équipe, les investisseurs, la technologie et surtout la vision… on se dit que quelque chose de très gros est en train de naître.
Le futur où votre ordinateur travaille plus que vous n’est plus de la science-fiction. Il a un nom : Simular.
